samedi 29 novembre 2008

Novembre




Novembre

Comme des larmes dorées,
Les feuilles
Des bouleaux et des saules pleureurs
Tombent
Sur la surface frissonnante
De l’étang.
Un soleil orange
Descend sur les frondaisons,
Les illumine,
Se mire et s’étire
Sur l’eau.
Pendant un court instant
L’air se fait plus doux,
Le vent d’automne
Se couche dans les hautes herbes,
Le calme devient beauté
Et sérénité.
Le temps s’arrête
Pour peindre
Un petit morceau d’éternité.
Puis l’obscurité s’allonge,
S’étend.
Quelque part un oiseau crie.
Cette nuit,
Les brumes fantomatiques
Habilleront le spleen des âmes.

SW

dimanche 23 novembre 2008

Espoir





Au fond du vieux parc séculaire,
Une maison blanche semble dormir,
Nul feu dans l’âtre de pierre,
Nulle musique, ni bruit, ni rire.

Dans une chambre solitaire,
Un homme est perdu dans ses songes,
Un petit rayon de lumière
Taquine le voile de mensonges
Qui flotte dans sa mémoire rêveuse …
Il sourit et son regard change.
L’amour renaît d’une nébuleuse
Quand l’espoir prend les traits d’un ange.

SW

mardi 18 novembre 2008

Il est alors temps ...




Il est alors temps …


Quand l’ombre se fait insidieuse
Et que l’âme est triste,
Quand tout est pesant
Et que la raison n’a plus d’arguments
Quand même le soleil pâle
Semble mort et froid,
Quand le gris devient noir
Et que la vie semble évanouie …
Il est alors temps
D’invoquer la force secrète,
Le fantasme caché au fond de notre être :
L’ange qui répond à nos prières,
La douce fée à la baguette magique,
Le capitaine qui se rit des tempêtes,
Le roi ou la reine de cœur,
Dont le fantôme rôde dans nos nuits,
L’étoile inaccessible …
Et faire renaître l’impossible espérance,
L’étincelle infime qui annonce la lumière !

SW