samedi 18 octobre 2008

Muse étrange




Muse étrange


Adossé au bois noir d’une vieille grange,
Il rêve et se perd dans le bleu du ciel
Et il sourit aux kyrielles
De mots, que lui souffle une muse étrange.

Et soudain sa plume en suspens
Se met à courir sur les pages du carnet.
Sur son épaule, seul un papillon qui flânait
Lit les mots, qui se pressent comme un torrent.

Il livre son âme, toute de lumière et d’ombre
Il écrit le soleil d’un amour immortel,
Cette douceur, cette folie, cette vibrante étincelle
Qui tient tête, même aux heures sombres.

Il chante la tendresse, la passion, la beauté,
Il sourit au souvenir pénétrant
D’une caresse, qui doucement l’effleurant
A laissé son cœur tremblant, hébété …

Pris dans un tourbillon de douces ailes d’anges,
Loin, si loin de la terre,
Il abandonne au papier, ses pensées, ses mystères ;
Et son esprit, au charme de sa muse étrange.


SW

jeudi 2 octobre 2008

Capitaines ...




Capitaines …

Capitaines des tempêtes,
Cavaliers de l’orage,
Etes-vous conscients
De ravager les cœurs ?
D’y peindre trop de soleils
Et encore plus de nuages ?
Vous inspirez les muses,
Rendez les femmes fatales,
Piquez du bout du sabre,
Les plus lointaines étoiles.
Comme le vent joue avec le sable
Et façonne les dunes,
Vous caressez les âmes,
Et parfois, vous les brisez.
Capitaines des tempêtes,
Cavaliers de l’orage,
Que savez-vous de l’amour
Et des larmes ?

SW