mercredi 4 mai 2011

De brume et d'embruns




De brume et d’embruns

Ton ombre de prince
Se promène, altière et sereine,
Dans les allées de mon cœur,
Aussi réelle
Que le premier « je t’aime »
Qui illumina une nuit d’hiver,
Aussi sombre
Que les nuages qui t’ont emporté
Vers d’autres cieux …
Mais le temps a tissé sa toile,
La douleur s’est éloignée, enfin !
Par delà les mondes,
Tu restes ce capitaine
De brume et d’embruns
Qui abreuve de douceur
Ma mémoire vagabonde.
Tu te délites
Dans une bruine tendre
Qui m’enveloppe
Comme les ailes d’un ange.
Et ton fantôme évanescent
Aime se poser,
Léger et bienveillant,
Dans le coin le plus sauvage
De mon jardin secret.

SW

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