Je vous invite à un petit moment de douceur et de sérénité avec cette jeune femme qui écrit ...
(Merci à mon amie MJ, pour la belle illustration. C'est à elle également que je dois le magnifique voilier que j'ai mis avec mon Inventaire)
Le saule pleureur frémit doucement dans la brise.
Il étend son ombre mouvante
Sur la femme assise
A ses pieds … pensive, presque absente.
Sur ses genoux, un cahier,
Une page blanche …
Un rayon de soleil prisonnier
Y danse, s’y déhanche.
Un doigt distrait glisse sur la feuille,
Comme une caresse
Et y cueille
Sans hâte, le petit rai de tendresse.
Une page blanche … si pâle,
Légère comme un silence,
Vierge d’opale,
En attente d’une confidence.
Doucement, la femme se penche,
Sa plume se met à courir
- Eclat pervenche -
Entre passé et avenir.
Elle dit ses angoisses, ses espoirs,
Dessine les ailes du désir,
Hésite et se dévoile comme dans un miroir,
Se perd dans la brume légère des souvenirs.
Elle raconte et décrit,
Jouant avec les mots bavards
Et parfois son air attendri
Cache des paroles barbares.
Elle réfléchit comme une enfant,
Sa main en suspens dans le vide,
Puis sourit et reprend
Son écriture d’un geste timide.
La page est maintenant encrée de bleu,
Tatouée de rêves et d’amour,
De chagrins silencieux
Et de larmes roulant sur des joues de velours.
La main s’arrête, tremblante d’émotion.
Le saule frissonne … Sur la plus haute branche
Se pose un vol de papillons.
Et le cahier s’ouvre sur une nouvelle page blanche …
2 commentaires:
Comme je suis flattée ma Sunny ; mais tu sais combien cette "page blanche" m'a tout de suite séduite !! Un magnifique poème évoquant toutes ces douces réveries où tu sais si bien nous entraniner
Emma
Merci Emma ... tu sais combien j'aime cette aquarelle !
Enregistrer un commentaire